Mes aveux
Auteurs   Malèvre, Christine (Auteur)
Cuny, Marie-Thérèse (Auteur)
Edition  Fixot : Paris , 1999
Collation   246 p.
Illustration   couv ill.
Format   22 cm
ISBN   2-221-08946-4
Langue d'édition   français
Sujets   EuthanasieMalèvre, Christine (affaire)
Catégories   Récit de vie
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Ablis C0030022322 RV MALAdulte / -Disponible à Ablis
Résumé : " J'avais franchi une frontière invisible, et je l'avais franchie en silence, dans une totale solitude, puisqu'elle est interdite. J'avais aidé un être humain à mourir, parce qu'il me l'avait demandé. Courage ou faiblesse de ma part ? Qui étais-je, moi, petite infirmière diplômée, pour oser tenir la main de ce mourant, et abréger sa souffrance ? J'étais celle à qui le mourant avait fait promettre. J'étais celle qui regardait la mort arriver du même regard que lui, et accompagnait son angoisse. Face à la mort il n'y a que deux attitudes. La fuir en écoutant la peur, la sienne et celle de l'autre. Ou affronter. J'avais choisi d'affronter. Je dois aujourd'hui m'en expliquer. " Ce livre n'est pas un plaidoyer pour l'euthanasie. Il retrace avec des mots simples le quotidien d'un hôpital, la terrible relation, le face-à-face qui s'établit entre une infirmière et un mourant. Il raconte comment une infirmière modèle, un jour, a pris la décision incroyablement difficile de tenir la promesse faite à des malades. La force de ce récit ne laissera personne intact. Christine Malèvre, infirmière dans le service de neuro-pneumologie de l'hôpital de Mantes-la-Jolie, a été mise en examen le 8 juillet 1998 pour une trentaine d'homicides volontaires. Loin d'écrire un plaidoyer en faveur de l'euthanasie, elle parle ici de sa vocation, de son travail, du quotidien de l'hôpital, évoque la relation qui s'instaure entre l'infirmière et le patient. Infirmière modèle, trop "impliquée" selon certains collègues, elle raconte ici la promesse faite à certains malades et s'interroge sur son geste, sur ce qui l'a poussée à "franchir la frontière", à "abréger la souffrance de certains malades". Christine Malèvre tente d'expliquer son choix dans un texte qui appelle à un nécessaire débat sur l'euthanasie.